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TEXTE DE JESSICA FLAUTRE-AUBRY – 4 octobre 2021 – La lettre ouverte signée par la Ruche Vanier met en relief des enjeux cruciaux pour l’avenir de ce secteur de la ville. Une situation causée par des années de laisser-aller.

Depuis les fusions de 2001, Vanier souffre d’un cruel manque de vision et d’ambition de la part des administrations municipales.

Vanier la négligée a besoin d’un nouvel élan pour devenir le milieu de vie épanouissant dont rêvent légitimement ses résidantes et ses résidants.

J’habite Vanier-Duberger depuis 11 ans. Je m’y suis établie avec ma famille. Nos revenus étaient modestes. Nous avons vu dans ce quartier un endroit accueillant pour les familles.

Toutefois, dès les premiers mois, j’ai constaté à quel point mon quartier manquait d’amour. Peu d’activités disponibles, des parcs équipés du strict minimum et beaucoup d’asphalte…

Avec les années, j’ai vu les loyers de mes concitoyens hausser encore et encore. Aujourd’hui, plusieurs attendent dans la précarité des logements à prix plus abordables.

Même s’il revient aux gouvernements de financer les logements à prix modiques, la Ville doit assumer ses responsabilités et faire partie de la solution. 

À l’inverse des loyers, le taux de canopée n’a augmenté que de 1% dans les cinq dernières années. Dans une zone pavée de bitume, l’impact négatif sur notre qualité s’avère considérable.

Le potentiel de Vanier s’avère énorme : diversités d’habitation, proximité des grands axes routiers, présence de nombreuses entreprises et, surtout, des citoyennes et des citoyens au fort sentiment d’appartenance qui ont là cœur de développer leur quartier.

Or, la population de Vanier ne se sent ni entendue, ni considérée. Le triste épisode des très courtes consultations entourant le centre de données en constitue un exemple éloquent.

Il faut une vision porteuse: 

  • Des grands espaces verts, dont les terrains d’Hydro Québec avec possibilité d’achat, aménagés en cocréation avec les organismes et les citoyens du milieu;
  •  Dédier un pourcentage de logements sociaux dans les nouvelles constructions.
  •  Des consultations publiques plus longues et une meilleure écoute envers Le conseil de quartier

Nous devons établir un esprit de collaboration entre les organismes communautaires comme la Ruche Vanier, le secteur privé avec des acteurs comme Trudel Alliance et des élu.e.s à l’hôtel de ville qui font du développement de Vanier une priorité.

Alors Vanier la négligée deviendra Vanier, la forte et fière.


Jessica Flautre-Aubry
Candidate comme conseillère municipale pour le district de Vanier-Duberger
Québec Forte & Fière

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