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Juin

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Québec, 9 juin 2021 – Québec Forte et Fière (QFF) juge que la proposition de transport alternatif présentée aujourd’hui par Québec 21 est le fruit d’une guerre entre l’administration en place et l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville et qu’elle fait inutilement ombrage aux enjeux saillants qui méritent toute notre attention à l’occasion de la prochaine campagne électorale.

Un rendez-vous raté avec le « gros bon sens »

Québec Forte et Fière déplore l’irresponsabilité et la vision étroite du candidat Gosselin lorsqu’il affirme que son projet sera « la question de l’urne » le 7 novembre prochain. À cet effet, Bruno Marchand est catégorique : « accaparer l’espace public avec un projet partisan issu d’un combat d’égo entre Québec 21 et Équipe Labeaume, c’est priver les citoyen.ne.s d’un dialogue et de débats essentiels sur les façons d’améliorer Québec sur tous les plans, au cours des quatre prochaines années. C’est regrettable, et surtout inadmissible, pour tout candidat qui aspire à la mairie ».

Le chef de Québec Forte et Fière fait notamment allusion aux enjeux sociaux et économiques sur lesquels devront se positionner les citoyen.ne.s de Québec lors du prochain scrutin municipal. « Pendant qu’on perd du temps à commenter un projet approximatif, on ne parle pas de relance économique, de solidarité sociale ou encore, de la place que devra occuper Québec dans une ère post-covid. Voilà les vraies questions pertinentes que l’on devrait se poser pour cheminer vers une ville plus résiliente, plus transparente et plus solidaire ».

Un retour inutile à la case départ

Malgré les récentes difficultés rencontrées dans le dossier du réseau structurant de transport en commun (RSTC), notamment son report en raison de problématiques administratives, le chef de QFF réitère l’appui de son parti au projet, bien que ce dernier doive être amélioré. « Le projet de tramway ne fait pas l’unanimité dans l’ensemble des quartiers à Québec parce que l’administration en place n’a pas su répondre aux préoccupations citoyennes qui ont été
exprimées. Si la première pelletée de terre doit être retardée, on doit utiliser chaque jour pour améliorer le projet, en mettant à partie la population et en lui partageant un maximum d’information, notamment la façon de faire, les échéanciers, les prochaines étapes et les résultats attendus. » M. Marchand ajoute du même souffle : « Québec n’a pas à faire les frais d’un match revanche Labeaume-Gosselin dont les premiers affronts datent de 2017. Avec une proposition comme celle qu’effectue Québec 21, on repart à 0 et on risque de se retrouver exactement au même point dans 4, 5 voire 10 ans, sans aucun réel réseau de transport structurant. À la fin, ce sont les citoyens et l’essor économique de l’ensemble des quartiers de Québec qui en paieront la note ».